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Are you “Un-Canadian”?

[:en]“A Canadian is a Canadian is a Canadian.” Those were the words of Justin Trudeau explaining – if you can call it that – why he believed that terrorists should be able to keep their Canadian citizenship. Yet Trudeau’s immigration minister had no trouble labelling Ontario’s provincial immigration minister as “not Canadian” when she raised concerns about his handling of the illegal border crossings crisis.

This past Friday, Ontario’s minister responsible for immigration, Lisa McLeod, walked out of a First Ministers meeting, citing federal Immigration Minister Ahmed Hussen’s unwillingness to collaborate with the provinces to deal with Justin Trudeau’s border mess.

Rather than listen to the concerns of those impacted by this crisis, Minister Hussen responded by calling McLeod – and by extension all those Canadians who think the Liberal’s open borders policy has been a disaster – “not Canadian”.

By now, we all know about Justin Trudeau’s infamous “#WelcomeToCanada” tweet, published in January 2017. It lead to tens of thousands of individuals illegally entering Canada from the United States by crossing through unguarded sections of our border. At the time, I questioned where this would all lead to. Now, with nearly a year and a half having passed since the Prime Minister’s invitation, we can see just how reckless this virtue-signalling tweet was.

Canada’s largest provinces, Quebec and Ontario, have both run out of space to house the thousands of illegal migrants who have crossed since that time, yet we are still waiting for Justin Trudeau to take this issue seriously.

To date, Trudeau’s only solution – as it is with so many issues – has been to throw more money at the problem. Unfortunately this does nothing to address the problem he has created; it just means more tax dollars are being spent to manage the crisis, instead of resolving the issue.

The Liberal government knows it must act – or at least it should by now – yet this week we saw the Liberals resort to name-calling and grand-standing to distract from their lack of action.

With responses such as this, it’s understandable that Canadians are asking why the Liberal government refuses to defend the integrity of our border. Canadians aren’t asking for much, we simply want our border laws respected.

Canada is a nation of immigrants. The majority of Canadians, including myself, are in favour of a compassionate and fair immigration system for all those who want to make Canada their home. However, it is not compassionate, nor fair, when individuals are forced to live in homeless shelters, university dormitories, and tent cities because the Prime Minister has broken our immigration system.

Sadly, what we are left with instead is a backlogged boondoggle that is costing Canadians hundreds of millions of dollars with no end in sight. Justin Trudeau has created a situation where resources that could be helping those facing genuine danger and persecution around the world are instead being employed to process illegal border crossers.

We cannot let the current crisis undermine our immigration and border rules any further. And by the way – saying that there’s a problem doesn’t make you any less Canadian. Canadians must know their government is taking this situation seriously, but as long as the Immigration Minister spends his time name-calling instead of problem-solving, it’s clear that they are not.

Canada’s Conservatives will continue to call for policy solutions that go beyond simply spending more money and that will enable our immigration system to run in a safe, orderly, and compassionate basis that prioritizes the world’s most vulnerable. That’s what Canadians expect.
[:fr]« Un Canadien est un Canadien. » C’est ce qu’a dit Justin Trudeau pour expliquer — si on peut l’appeler ainsi — pourquoi il croit que les terroristes devraient avoir le droit de conserver leur citoyenneté canadienne. Or, le ministre de l’Immigration de Justin Trudeau a qualifié sans scrupule d’anti-Canadienne la ministre de l’Immigration de l’Ontario lorsqu’elle a exprimé des craintes quant à la gestion de la crise des passages illégaux à la frontière.

En quittant une réunion des premiers ministres vendredi dernier, la ministre de l’Ontario responsable de l’immigration, Lisa McLeod, a dénoncé la répugnance du ministre fédéral Ahmed Hussen à collaborer avec les provinces afin de gérer le désordre aux frontières créé par Justin Trudeau.

Plutôt que d’écouter les craintes des personnes touchées par la crise, le ministre Hussen a répondu en traitant McLeod — et par le fait même tous les Canadiens qui sont d’avis que la politique libérale d’ouverture des frontières a été désastreuse — d’anti-Canadienne.

Nous sommes sans doute maintenant tous au courant du fameux gazouillis #BienvenueAuCanada de Justin Trudeau, publié en janvier 2017. Depuis, des dizaines de milliers de personnes sont entrées illégalement au Canada à partir des États-Unis en traversant à des points frontaliers sans surveillance. Je me suis demandé à ce moment-là quelles en seraient les conséquences. Aujourd’hui, près d’un an et demi après que le premier ministre ait lancé son invitation, on peut voir à quel point le fait d’avoir publié ce gazouillis qui avait comme objectif de le faire paraître vertueux était irresponsable.

Les plus grandes provinces du Canada, le Québec et l’Ontario, manquent toutes les deux maintenant de place pour accueillir les migrants illégaux qui ont franchi la frontière depuis son annonce. Or, on attend toujours que Justin Trudeau prenne ce problème au sérieux.

Jusqu’à présent, la seule solution proposée par Justin Trudeau — c’est la même que pour bien d’autres problèmes — est de tenter de régler la situation à coup de dollars. Malheureusement, une telle mesure ne fait rien pour résoudre le problème qu’il a créé; cela veut juste dire que plus d’argent des contribuables est dépensé pour gérer la crise plutôt que de résoudre le problème.

Le gouvernement libéral sait qu’il doit agir — ou du moins, devrait maintenant le savoir. Or, cette semaine, les libéraux ont eu recours aux insultes et à la démagogie pour faire oublier leur inaction.

Il n’est pas étonnant avec des réponses comme celle-ci que les Canadiens demandent de savoir pourquoi le gouvernement libéral refuse de défendre l’intégrité de nos frontières. Les Canadiens n’en demandent pas beaucoup. Nous voulons simplement que les lois qui gouvernent nos frontières soient respectées.

Le Canada est un pays d’immigrants. La plupart des Canadiens, moi y compris, veulent un système d’immigration juste et compassionnel pour tous ceux qui veulent venir s’établir au Canada.

Toutefois, il n’est ni compassionnel ni juste d’obliger les gens à vivre dans des refuges pour sans-abri, des dortoirs d’universités, et des villages de tentes, parce que le premier ministre a détruit le système d’immigration.

Malheureusement, ce qu’il nous reste maintenant, ce n’est qu’un cafouillage d’arriérés qui coûte aux Canadiens des centaines de millions de dollars, et on n’entrevoit pas de fin à cela. Justin Trudeau a créé une situation dans laquelle les ressources qui pourraient aider ceux qui sont réellement en danger et persécutés dans le monde sont utilisées pour s’occuper des personnes qui franchissent la frontière illégalement.

Nous ne pouvons pas laisser la crise actuelle continuer de mettre en péril les règles qui s’appliquent à l’immigration et aux frontières. Et en passant, ce n’est pas parce que l’on dénonce un problème qu’on est moins Canadien. Les Canadiens doivent savoir que le gouvernement prend cette situation au sérieux, mais tant que le ministre de l’Immigration passe son temps à lancer des insultes plutôt que de résoudre des problèmes, il est évident que ce n’est pas le cas.

Les conservateurs du Canada continueront de demander des solutions stratégiques qui ne se limitent pas à dépenser de l’argent et qui permettront au système d’immigration de fonctionner de façon sécuritaire, organisée et pleine de compassion qui fait des personnes les plus vulnérables du monde une priorité. C’est à cela que les Canadiens s’attendent.
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