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Justin Trudeau Praises Fidel Castro

This past Friday, Cuba’s long serving dictator, Fidel Castro, passed away.

While it is customary and appropriate for the Prime Minister of Canada to make an official statement on the passing of a world leader, many around the world were surprised by Justin Trudeau’s gushing praise of Mr. Castro and his oppressive regime.

Mr. Trudeau stated, “Fidel Castro was a larger than life leader who served his people for almost half a century.”

While it is true that Mr. Castro was indeed Cuba’s leader for almost 50 years, the world agrees that he did not “serve” his people. Instead, Fidel Castro brought suffering, poverty, and oppression to his country and its residents.

Unfortunately Mr. Trudeau did not limit his speech to just one inappropriate sentence. He went on to talk about his family’s close relationship with Fidel Castro and about how his father was proud to call Mr. Castro a good friend. He concluded with, “On behalf of all Canadians, Sophie and I offer our deepest condolences to the family, friends and many, many supporters of Mr. Castro. We join the people of Cuba today in mourning the loss of this remarkable leader.”

While I will let the hundreds of thousands of Cubans who have escaped Castro’s regime debate about whether or not his leadership was “remarkable”, I will state emphatically that Justin Trudeau’s statement should NOT have included the notion that he was speaking on behalf of ALL Canadians when he lauded praise on the former dictator.

Canada’s reputation has taken a hit as our Prime Minister’s statement drew criticism and humiliating headlines from around the world. Social media exploded over the weekend with satirical eulogies courtesy of Justin Trudeau. The reaction was similar three years ago when he responded with “China’s basic dictatorship” when asked the question of which nation’s administration, besides Canada’s, he admired the most.

Elected officials also weighed in. US Representative Ileana Ros-Lehtinen, who as a child fled Cuba with her family, stated that Mr. Trudeau’s “love letter” to Fidel Castro “sickened” her. She went on to state that our Prime Minister obviously has no understanding of the suffering of so many Cubans who lost loved ones to the Cuban gulags or execution squads.

For comparison, we can look to Conservative Party leader Rona Ambrose for a more appropriate statement where she concluded, “Canada and the Cuban people have had a long and warm friendship over many years. With today’s news, my hope is that a brighter day will be coming for the Cuban people, where they may live in freedom and where democracy, human rights, and the rule of law are enshrined.‎”

This is the type of statement a REAL leader makes when commenting on the death of a former tyrant. Our Prime Minister should have simply recognized Mr. Castro’s passing, acknowledged the decades of suffering that the Cuban people have endured and then pointed to the brighter future ahead for the country, where freedom and democracy now have an opportunity to take root.

Mr. Trudeau did none of that, and Canada’s reputation has taken a step back because of it.Vendredi dernier, Fidel Castro, le dictateur qui a longtemps dirigé sur Cuba, est décédé.

Il est habituel et de mise que le premier ministre du Canada fasse une déclaration officielle lors du décès d’un dirigeant étranger, mais, dans le monde entier, bien des gens ont été surpris par les effusions de Justin Trudeau à l’égard de M. Castro et de son régime oppressif. Trudeau a déclaré ceci : « Fidel Castro, leader plus grand que nature, a consacré près d’un demi‑siècle au service du peuple cubain. »

Bien qu’il soit vrai que M. Castro ait dirigé Cuba pendant près de 50 ans, sur la scène internationale, on s’entend pour dire qu’il n’a pas été « au service » de son peuple. Au contraire, Fidel Castro a opprimé son pays et ses habitants, les confinant à la souffrance et à la pauvreté.

Malheureusement, M. Trudeau ne s’est pas contenté d’une seule phrase déplacée. Il a poursuivi son discours en parlant des liens étroits entre sa famille et Fidel Castro et en disant que son père était fier de considérer M. Castro comme un ami. Il a conclu sa déclaration comme suit : « Au nom de tous les Canadiens, Sophie et moi offrons nos plus sincères condoléances à la famille et aux amis de M. Castro ainsi qu’aux nombreuses personnes qui l’appuyaient. Aujourd’hui, nous pleurons avec le peuple de Cuba la perte d’un leader remarquable. »

Je laisserai aux centaines de milliers de Cubains qui ont fui le régime de Castro le soin de dire si son leadership était « remarquable », mais j’insiste sur le fait que Justin Trudeau n’aurait PAS dû déclarer qu’il s’exprimait au nom de TOUS les Canadiens lorsqu’il faisait l’éloge de l’ancien dictateur.

La réputation du Canada a durement souffert de la déclaration de notre premier ministre, qui a suscité la critique et fait l’objet de grands titres humiliants dans le monde entier. Pendant la fin de semaine, les médias sociaux ont été inondés d’oraisons funèbres satiriques attribuées à Justin Trudeau. Des réactions semblables avaient fusé, il y a trois ans, lorsqu’on avait demandé à M. Trudeau quel gouvernement il admirait le plus, à part celui du Canada, et qu’il avait répondu « la dictature chinoise ».

Des élus se sont aussi manifestés. Ileana Ros-Lehtinen, qui siège à la Chambre des représentants des États‑Unis et qui a fui Cuba avec sa famille quand elle était petite, a déclaré que la « lettre d’amour » de Justin Trudeau à Fidel Castro l’avait « écœurée ». Elle a ajouté que notre premier ministre ne comprend manifestement rien à la souffrance de nombreux Cubains qui ont perdu des êtres chers dans des goulags ou sous les tirs de pelotons d’exécution à Cuba.

À titre de comparaison, prenons la déclaration plus appropriée de la leader du Parti conservateur, Rona Ambrose, qu’elle a conclu comme suit : « Le Canada et la population cubaine entretiennent une amitié chaleureuse depuis de nombreuses années. Avec la nouvelle d’aujourd’hui, j’espère qu’un avenir meilleur viendra pour les Cubains, où ils pourront vivre dans la liberté et où la démocratie, les droits de la personne et la primauté du droit seront assurés. »

Voilà le genre de déclaration que fait un VÉRITABLE leader lors du décès d’un ancien tyran. Le premier ministre aurait simplement dû souligner le décès de M. Castro, reconnaître les souffrances subies par le peuple cubain pendant des décennies, puis parler d’un avenir meilleur pour le pays, où la liberté et la démocratie auraient désormais la chance de s’installer.

Trudeau n’a rien fait de tout cela, et la réputation du Canada s’en est trouvée entachée.