A National Conversation on Abortion
This past Saturday, I participated in the We Need a Law flag display at A.D. Penner Park in Steinbach. The 100,000 pink and blue flags that were planted on the hill at A.D. Penner Park were a powerful representation of the 100,000 innocent lives that are lost to abortion across Canada every year.
Many Canadians believe that there are at least some regulations governing abortion in Canada, but sadly, that is not the case. There are no guidelines governing when and why a termination of pregnancy can be procured. In fact, Canada is the only democracy in the world without some type of legislation protecting children in the womb. We Need a Law is working to build support from across Canada for abortion legislation.
In 1988 when the Supreme Court of Canada, in a divided decision, struck down Canada’s existing law banning abortion, they also indicated that Parliament had the right to establish protection for the unborn child. Unfortunately, subsequent governments have not modernized human rights protections for individuals at early stages of life.
The future is even darker under Justin Trudeau’s Liberal government. In 2014, the day before thousands of Canadians were scheduled to rally on Parliament Hill to express their pro-life views at the annual March for Life, Justin Trudeau was doing his best to make sure future Liberal candidates would never do the same. Mr. Trudeau announced publicly that any pro-life candidates wishing to seek the Liberal nomination in their ridings need not apply. The Liberal Party leader stated that he has “made it clear that future candidates need to be completely understanding that they will be expected to vote Pro-Choice on any bills.” He added, “We make sure that the people who are stepping forward are consistent with the Liberal Party as it is now, as it stands under my leadership…”
This essentially means that all future Liberal Candidates must support abortion if they expect to be approved as a candidate for the Liberal Party.
I find this terribly offensive. As a Conservative Member of Parliament, I am not afraid to state that I am Pro-Life and I believe that life begins at conception.
It appears Mr. Trudeau believes that MP’s who hold Pro-Life views are somehow unworthy of holding public office and those candidates should be screened out of the process, which leads to the inevitable question; what other views will Justin Trudeau focus on weeding out next?
If Canada is going to continue to be a nation that is blessed, I believe we must draft and pass legislation that provides for protection of the unborn child. We need to start a national conversation, and I believe that Canadians are capable of discussing this issue with open hearts and informed minds to ultimately come up with the right solution. To have no law is not a solution.Samedi dernier, j’ai participé à une manifestation We Need a Law au parc A.D. Penner à Steinbach à l’occasion de laquelle 100 000 petits drapeaux roses et bleus ont été plantés sur la colline du parc A.D. Penner afin d’évoquer de manière vibrante les 100 000 vies innocentes perdues chaque année en raison des avortements pratiqués d’un bout à l’autre du Canada.
Bon nombre de Canadiens croient qu’il existe à tout le moins une certaine réglementation régissant l’avortement au Canada. Or ce n’est tristement pas le cas. Il n’existe aucune ligne directrice régissant à quels moments et pour quelles raisons une grossesse peut être interrompue. En fait, le Canada est l’unique démocratie au monde qui n’a pas de loi protégeant l’enfant dans l’utérus. We Need a Law travaille à recueillir des appuis d’un bout à l’autre du Canada en vue de l’adoption d’une loi sur l’avortement.
En 1988, lorsque la Cour suprême du Canada a, dans une décision partagée, annulé l’interdiction de l’avortement prévue dans la loi alors en vigueur, elle avait aussi indiqué que le Parlement avait le droit d’établir une protection pour l’enfant à naître. Malheureusement, les gouvernements ultérieurs n’ont pas modernisé les protections des droits de la personne prévues pour les personnes aux premières étapes de leur vie.
L’avenir est encore plus sombre sous le gouvernement libéral de Justin Trudeau. En 2014, la veille où des milliers de Canadiens devaient se rassembler sur la Colline du Parlement pour exprimer leurs points de vue pro‑vie à l’occasion de la Marche pour la vie qui se tient chaque année, Justin Trudeau a fait tout ce qu’il a pu pour s’assurer que les futurs candidats du Parti libéral ne feraient jamais de même. M. Trudeau a annoncé publiquement que tout candidat pro‑vie souhaitant poser sa candidature dans une circonscription pour le Parti libéral devait s’abstenir de le faire. Le chef du Parti libéral a déclaré qu’il avait indiqué clairement que les futurs candidats devaient comprendre parfaitement que l’on s’attendait à ce qu’ils votent pro‑choix sur tout projet de loi. Et il a ajouté : « Nous nous assurons que les gens qui voudront poser leur candidature soient cohérents avec les vues du Parti libéral telles qu’elles sont exprimées aujourd’hui, telles qu’elles le sont sous mon leadership… » [traduction]
Cela signifie essentiellement que tous les futurs candidats libéraux devront appuyer l’avortement s’ils veulent que leur candidature soit approuvée en tant que candidat pour le Parti liberal.
Je trouve une telle position terriblement offensante. En tant que député conservateur, je n’ai pas peur d’affirmer que je suis pro‑vie et je crois que la vie commence dès la conception.
Il semble que M. Trudeau croit que les députés qui sont pro‑vie ne sont en quelque sorte pas dignes d’assumer une charge publique et que ces candidats devraient être éliminés de ce processus, ce qui conduit inévitablement à la question suivante : quels sont les autres points de vue que M. Trudeau entend faire taire?
Si le Canada veut continuer d’être un pays privilégié, j’estime qu’il doit rédiger et adopter des lois qui protègent les droits de l’enfant à naître. Nous devons ouvrir un dialogue national, et je crois que les Canadiens sont en mesure de discuter de la question à cœur ouvert et en toute connaissance de cause afin de trouver, au bout du compte, une solution adéquate. Ne pas avoir de loi n’est pas une solution.