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A Sad Day in our Nation’s Capital

Wednesday Oct 22, 2014 was unlike any other day Parliament Hill has ever seen.

It was a surreal scene that unfolded in front of us as a gunman exchanged gunfire with security officers in Parliament’s Centre Block.

At the moment of the attack, I was listening to the Prime Minister address our Conservative national caucus meeting when I heard five or six loud popping sounds from the other side of the caucus room door. It took everyone in the room several seconds to realize what we had heard, however, there was no mistaking the sound of gunfire. The original burst was followed by an additional forty or fifty rounds.

Among the members of the Conservative caucus are a number of former RCMP officers. They recognized the need to secure the room immediately and directed all the MPs to help stack chairs against the doors. It was very interesting to see the instincts of these former officers kick in immediately.

At that point, we still had no idea how many shooters there were, if our room holding the Prime Minister was the target, if it was a coordinated attack, and if so, if other attacks were simultaneously occurring across the country. Without a doubt, not knowing the scope of the attack was the most unnerving aspect for everyone in the room. MPs were instructed not to communicate using their electronic devices other than to notify their families and offices that they were safe. This security measure was in place so we would not divulge our location within centre block.

After approximately fifteen minutes, the Prime Minister was moved to an undisclosed location and the Sergeant-at-Arms, Kevin Vickers, entered the room to notify MPs what had transpired in the hallway. He stated that he had taken down the gunman in front of the Library of Parliament. However, it was still unclear if there were other gunmen.

We spent the following 10 hours gathered together in the caucus room awaiting further instructions. Finally, at approximately 8pm, we were whisked away to another location where the Prime Minister briefed us on the situation. We decided as a caucus that our government would not be intimidated by this act of violence and terrorism and decided to open the House at 10am the next day us usual.

Upon returning to work in the morning, bullet holes could be seen in the Hall of Honour. It was a sober reminder of what had happened, and a reminder that Parliament will forever be changed.

As the Member of Parliament for Provencher, I want to extend my thoughts and prayers to the family of our fallen soldier, Cpl. Nathan Cirillo, who was shot and killed by the gunman while standing on guard at the National War Memorial. Let us never forget the sacrifice that many of our Military personnel make in service of our great country.

I am incredibly thankful for the security and police personnel who responded so quickly and effectively to this situation. Their brave actions likely saved countless lives. Through this tragedy we can all truly appreciate what these men and women do for our communities and our country.

While the peace we often take for granted in our nation may have been temporarily shaken, we will persevere. Canada will not be intimidated and this will only strengthen our resolve. We will come out of this stronger and united.

May God keep our land, glorious and free.Jamais la Colline du Parlement n’a connu pareille journée à celle du mercredi 22 octobre 2014.

C’est une scène surréaliste qui s’est déroulée dans les murs du Parlement, où un tireur a échangé des coups de feu avec des agents de sécurité dans l’édifice du Centre.

Au moment de l’attaque, j’assistais à la réunion de notre caucus conservateur national et j’écoutais le premier ministre qui s’adressait à nous quand j’ai entendu cinq ou six fortes détonations dans le couloir, tout juste à l’extérieur de la salle. Il nous a tous fallu quelques secondes pour comprendre ce que nous avions entendu, mais il était évident qu’il s’agissait de coups de feu. Aux premières salves ont succédé 4o ou 50 autres détonations.

Nous comptons parmi les membres du caucus conservateur plusieurs anciens agents de la GRC. Ils ont compris immédiatement qu’il fallait nous barricader dans cette pièce, et ils nous ont demandé de les aider à empiler des chaises contre les portes. Il était très intéressant de voir ces anciens agents réagir ainsi d’instinct.

À ce stade, nous n’avions encore aucune idée du nombre de tireurs et nous ne savions pas si la pièce où se trouvait le premier ministre était visée. Nous ignorions si nous avions affaire à une attaque coordonnée et, dans ce cas, si d’autres attaques étaient menées simultanément dans le reste du pays. Sans aucun doute, le plus déconcertant pour nous tous dans la pièce était de ne pas connaître l’ampleur de l’attaque. Les députés ont reçu l’ordre de ne pas utiliser leurs appareils électroniques, hormis pour faire savoir à leur famille et à leur bureau qu’ils étaient hors de danger. Cette mesure de sécurité a été prise pour que le ou les assaillants ne puissent pas savoir pas où nous nous trouvions dans l’édifice du Centre.

Après une quinzaine de minutes, le premier ministre a été conduit en lieu sûr et le sergent d’armes, Kevin Vickers, est entré dans la pièce pour rendre compte aux députés de ce qui s’était passé dans le couloir. Il a déclaré avoir abattu le tireur devant la Bibliothèque du Parlement. On ignorait toutefois encore s’il y avait d’autres assaillants.

Nous avons passé les 10 heures suivantes réunis dans la salle de caucus à attendre d’autres instructions. Pour finir, vers 20 heures, on nous a transférés ailleurs, et c’est là que le premier ministre nous a informés de la situation. Notre caucus a décidé que notre gouvernement ne pouvait se laisser intimider par cet acte de violence et de terrorisme et que la Chambre siégerait donc le lendemain à 10 heures, comme d’habitude.

Au matin, les trous laissés par les balles étaient visibles dans le Hall d’honneur. C’était un triste rappel de ce qui était survenu la veille et un rappel aussi que le Parlement ne serait jamais plus le même.

En ma qualité de député de la circonscription de Provencher, je souhaite adresser mes pensées et mes prières à la famille de notre soldat décédé, le Cpl Nathan Cirillo, abattu par le tireur alors qu’il montait la garde devant le Monument commémoratif de guerre du Canada. N’oublions jamais le sacrifice que beaucoup de nos militaires font au service de notre grand pays.

J’exprime toute ma reconnaissance au personnel de sécurité et de police qui a réagi si rapidement et efficacement à cette situation. Par leurs actes de bravoure, ces agents ont probablement sauvé d’innombrables vies. Cette tragédie nous permet d’apprécier véritablement ce que ces hommes et ces femmes accomplissent pour nos collectivités et notre pays.

La paix que nous tenons souvent pour acquise dans notre pays a sans doute été temporairement ébranlée, mais nous ne plierons pas. Le Canada ne se laissera pas intimider, et les événements du 22 octobre ne feront que renforcer notre détermination. Nous sortirons de cette épreuve plus forts et plus unis.

Que Dieu protège notre pays, sa gloire et sa liberté.