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An Attitude of Entitlement?

Most political observers would agree that Prime Minister Justin Trudeau and his Liberal Government recently had a very bad week.

While the media coverage of Justin Trudeau has focused on his inadvertent elbow to the chest of NDP MP Ruth Ellen Brosseau, the buildup to that moment has received far less coverage. I think it is important to discuss the series of events that led up to the unfortunate incident in the House of Commons.

For some time now, the actions of Justin Trudeau have been increasingly antagonistic. Gone is the promise of sunnier ways, replaced by an increasingly aggressive tone where the Prime Minister runs roughshod over the opposition.

So what led up to this unusual show of aggression that we all watched countless times on the nightly news?

First, Prime Minister Trudeau and his Liberal Government unilaterally decided that the rules of Parliament needed to be changed in their favour. Known as motion 6, the changes proposed would grant the government unprecedented new powers to control House business.

In addition to changing the rules within Parliament, the Liberal Government has also unilaterally decided that Canada is in need of electoral reform and is proposing to change the way we elect our government. This would forever change democracy in Canada, again in favour of the Liberal Party. To make matters worse, the Prime Minister is refusing to consult with Canadians in the form of a national referendum. Jason Kenney noted, “Nothing could be clearer, the Liberals are trying to rig the system by and for the Liberal Party.”

Another strong-arm approach used by Justin Trudeau since gaining office is the ploy of limiting debate. In just six months, the Liberal government has cut off debate on four different bills, including on May 18th, the date of the incident, when he decided to end debate on Bill C-14 – the government’s legislation on physician-assisted suicide.

After cutting off debate, the bill was due for a crucial vote. The vote was delayed by less than one minute, but still the Prime Minister decided to take matters into his own hands and marched over to the opposition whip and physically pulled him through a crowd of MPs that were impeding his progress. In the process, the Prime Minister inadvertently elbowed Ruth Ellen Brosseau in the chest.

It was an ironic twist to a long and painful week for the government. The Prime Minister had continually manhandled democracy and capped it off by, according to the Speaker, manhandling a fellow MP in the House of Commons.

Perhaps Rona Ambrose summed up the whole affair best when she said, “The government doesn’t want a government and an opposition. They want a government and an audience.”

Time will tell whether the Prime Minister’s recent actions stem from a sense of entitlement or simply poor judgement resulting in conduct unbecoming of a Prime Minister.La plupart des observateurs de la scène politique s’entendraient pour dire que la semaine dernière a été une bien mauvaise semaine pour le premier ministre Justin Trudeau et son gouvernement libéral.

Alors que les médias couvrant Justin Trudeau se sont surtout intéressés au coup de coude à la poitrine qu’il a donné par inadvertance à la députée néo-démocrate Ruth Ellen Brosseau, les événements qui ont précédé cet incident à la Chambre des communes ont été bien moins médiatisés. Je pense qu’il est important d’en parler.

Les actions de Justin Trudeau s’avèrent de plus en plus hostiles depuis quelque temps déjà. Adieu, la promesse de voies plus ensoleillées et bonjour, l’agressivité de plus en plus marquée et le mépris du premier ministre pour l’opposition.

Comment expliquer cette manifestation inhabituelle d’agressivité dont nous avons tous été témoins un nombre incalculable de fois aux bulletins de nouvelles du soir?

Tout d’abord, le premier ministre Trudeau et son gouvernement libéral ont décidé unilatéralement que les règles suivies au Parlement devaient être changées en leur faveur. Les changements proposés dans la motion 6 contribueraient à donner au gouvernement une emprise sans précédent sur les travaux de la Chambre.

Le gouvernement a aussi décidé unilatéralement qu’une réforme électorale au Canada s’avérait nécessaire et propose de changer la manière dont nous élisons notre gouvernement. Si on en arrivait là, la démocratie au Canada se trouverait à jamais changée, faisant pencher la balance en faveur des libéraux encore une fois. Pire encore, le premier ministre refuse d’organiser un référendum national afin de demander leur avis aux Canadiens. « Rien ne pourrait être plus clair. Les libéraux tentent de truquer le système en faveur du Parti libéral », a fait observer Jason Kenney.

À son arrivée au pouvoir, Justin Trudeau a adopté une nouvelle tactique brutale : il limite le débat. En seulement six mois, le gouvernement libéral a coupé court au débat sur quatre projets de loi différents, notamment le projet de loi C‑14, la mesure législative du gouvernement sur l’aide médicale à mourir, qui était débattue le 18 mai, le jour de l’incident.

Une fois le débat clos, le projet de loi devait faire l’objet d’un vote crucial. Le vote a été retardé de moins d’une minute, mais cela a suffi pour que le premier ministre décide de prendre lui-même les choses en main, de foncer sur le whip de l’opposition et de l’extirper de la foule de députés qui lui bloquaient le passage. Ce faisant, le premier ministre a donné par inadvertance un coup de coude dans la poitrine de Ruth Ellen Brosseau.

Quelle tournure ironique cette semaine longue et pénible pour le gouvernement a prise! Le premier ministre n’avait cessé de malmener la démocratie et pour couronner le tout, selon le Président, il a malmené une collègue députée à la Chambre des communes.

C’est sans doute Rona Ambrose qui a le mieux résumé toute l’affaire quand elle a dit : « Au lieu d’un gouvernement et d’une opposition, il voudrait avoir un gouvernement et des spectateurs

Le temps nous dira si les récentes actions du premier ministre et sa conduite si indigne de son poste sont à mettre sur le compte de l’arrogance ou d’un simple manque de jugement.