Assisted Suicide a Slippery Slope
[:en]Back in 2016, the Trudeau Liberals introduced and ultimately passed Bill C-14, legalizing medical assistance in dying (MAID) i.e. assisted suicide, in Canada.
In September of last year, a Quebec court ruled that the existing law was too restrictive and called on the government to adjust it. The court argued that it was unconstitutional to limit MAID to those nearing the end of life and called on the federal government to expand access beyond those who were terminally ill.
While this ruling only applies in the province of Quebec, during the election campaign, Justin Trudeau announced that a re-elected Liberal government would expand federal legislation to bring it in line with the court ruling.
I was, and remain, firmly opposed to physician-assisted suicide. I expressed my concern at the time that to legalize MAID for one group would only be the first step down a slippery slope.
However, knowing the Liberal majority intended to pass the legislation, I worked hard alongside other concerned colleagues to build important safeguards into the existing law.
My first priority when reviewing laws around physician-assisted death has always been the protection of the vulnerable. As the Liberals prepare to reopen this discussion, we must continue to be vigilant to ensure children, the elderly, those with disabilities, and those experiencing mental illness have their right to life underscored and reaffirmed.
It is also vital that we continue to stand up for the rights of those medical professionals who feel participation in MAID violates their conscience, medical ethics or religious beliefs.
As part of this process, the Government of Canada is consulting Canadians about their views on MAID eligibility and I want to invite you to participate.
Please be sure your voice is part of this conversation by participating in the online consultation here.
The final day to submit your feedback is Monday, January 27.
[:fr]En 2016, les libéraux de Justin Trudeau ont déposé, puis adopté le projet de loi C 14, légalisant l’aide médicale à mourir, c’est à dire le suicide assisté, au Canada.
En septembre dernier, un tribunal québécois a déclaré que la loi actuelle était trop restrictive et a ordonné au gouvernement de la modifier. Le tribunal a affirmé qu’il est inconstitutionnel de donner accès à l’aide médicale à mourir uniquement aux personnes en fin de vie et a sommé le gouvernement fédéral de rendre l’aide médicale à mourir accessible aussi aux personnes qui ne sont pas en phase terminale.
Bien que la décision concerne seulement le Québec, Justin Trudeau a annoncé, durant la campagne électorale, que si le gouvernement libéral était réélu, il élargirait la loi fédérale pour la rendre conforme à la décision du tribunal.
Depuis le début, je m’oppose fermement à l’aide médicale au suicide. J’ai objecté que légaliser l’aide médicale à mourir pour un groupe de personnes équivalait à faire un premier pas sur une pente dangereuse.
Toutefois, sachant que la majorité libérale avait l’intention d’adopter le projet de loi, j’ai déployé de grands efforts, avec d’autres collègues préoccupés, en vue d’intégrer des mesures de protection importantes à la loi.
Lorsque j’examine des dispositions législatives sur l’aide médicale à mourir, ma priorité est toujours la protection des personnes vulnérables. Comme les libéraux se préparent à rouvrir le dossier, nous devons demeurer vigilants pour faire en sorte que le droit à la vie des enfants, des personnes âgées, des personnes handicapées et des personnes atteintes d’une maladie mentale soit souligné et réaffirmé.
Il est aussi essentiel que nous continuions à défendre les droits des professionnels de la santé pour qui la participation à l’aide médicale à mourir représente une violation de leur conscience, de leurs croyances religieuses ou de l’éthique médicale.
Dans le cadre du processus, le gouvernement du Canada mène des consultations auprès des Canadiens pour connaître leurs opinions sur les critères d’admissibilité à l’aide médicale à mourir. Je vous invite à participer à ces consultations.
Faites entendre votre voix et contribuez à la discussion en participant à la consultation en ligne ici.
Vous avez jusqu’au lundi 27 janvier pour soumettre vos commentaires.[:]