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“Be Afraid”: Canada’s New Culture of Fear

[:en]Last week, one of my Liberal colleagues asked a profound question.

“How do we get over the fear factor that’s been established in Canada by governments at all levels?

Given that it is National Mental Health week in Canada, it seems an appropriate time to discuss the tremendous damage that lockdowns, as well as internet misinformation and disinformation, and wall to wall COVID-19 coverage by the national media, have inflicted on the mental health and overall wellbeing of Canadians.

We are all familiar with COVID-19, however this past year has spawned a destructive pandemic of fear.

Canadians are afraid.

Afraid of the virus.

Afraid for loved ones.

Others are afraid of the infringements on their rights and freedoms by governments.

Afraid that their businesses will never recover.

Afraid that the Canada they love will never be the same.

Others still have been driven to fear by the flurry of conspiracy theories, misinformation and disinformation circulating online.

Whether we agree these fears are justified or not, we can agree that fear, by its nature, leads to anxiety, division and poor decision making.

When people are afraid, they move away from logic, common sense and compassion and move to extremes.

Over the past year, governments—often motivated by fear themselves—have stoked these fears by their actions and their inability, or unwillingness, to communicate a clear plan to move beyond restrictions.

So have many of those in the national media.

Whether intentional or un-intentional, whether by mainstream, fringe or social media, misinformation, or information reported without context, has been breathlessly reported as “facts”.

Perhaps they too are afraid that once COVID is gone, so too will their relevance. Their power.

As one veteran journalist told my office:

“There’s no context anymore. No attempt at objectivity. Not even a healthy skepticism. Just a regurgitation of government talking points and opinion.”

As governments grapple with growing resistance to cycle after cycle of restrictions and vaccine hesitancy, the media continues to saturate COVID-weary Canadians with news cycle after news cycle of 24/7 COVID-19 coverage, as if there is nothing else that matters anywhere in the world.

Small wonder people are exhausted and mental health issues are on the rise.

In the days and years ahead, governments of all levels will need to be held accountable for their actions. I hope that those in both the national and fringe media will face a similar scrutiny.

In the meantime, perhaps it would benefit all of us to take a mental health break from media. Give yourself a break from fear and anxiety, anger, and blame. Turn off the TV. Get off social media. Put your phones in a drawer. Take some time to go for a walk outside. Reconnect with your spouse. Spend quality time as a family. Talk about something else.

There was a world before COVID-19. There will be a life after COVID-19. This too shall pass.

For my part, as your MP, I will continue to advocate for common-sense policies and a safe but swift return to normal life. The sooner we can do that, the sooner we can begin to heal and, once again, prosper as a nation.[:fr]La semaine dernière, un de mes collègues libéraux a posé une question incisive.

« Comment pouvons-nous surmonter le facteur de la peur qui a été établi au Canada par les différents ordres de gouvernement? »

En pleine Semaine nationale de la santé mentale au Canada, le moment semble propice pour discuter des énormes dommages que les confinements, ainsi que la désinformation et la mésinformation sur Internet, et la forte médiatisation de la pandémie, ont infligés à la santé mentale et au bien-être général des Canadiens.

Nous sommes tous familiers avec la pandémie de COVID-19, mais cette dernière année en a vu naître une autre : une pandémie de peur destructrice.

Les Canadiens ont peur.

Ils ont peur du virus.

Ils ont peur pour leurs êtres chers.

D’autres ont peur des atteintes à leurs droits et libertés par les gouvernements.

Ils ont peur que leurs entreprises ne se rétablissent jamais.

Ils ont peur que le Canada qu’ils aiment ne soit plus jamais le même.

D’autres encore ont été rongés par la peur induite par le déluge de théories du complot, de désinformation et mésinformation qui circulent en ligne.

Que ces peurs soient justifiées ou non, nous pouvons convenir que la peur, de par sa nature, engendre l’anxiété, la division et les mauvaises décisions.

Lorsque les gens ont peur, ils se dissocient de la logique, du bon sens et de la compassion pour se tourner vers les extrêmes.

Au cours de l’année écoulée, les gouvernements – souvent eux-mêmes motivés par la peur – ont avivé cette peur par leurs actions et leur incapacité, ou leur manque de volonté, de communiquer un plan clair pour venir à bout des restrictions.

C’est également le cas de nombreux médias nationaux.

Que ce soit intentionnel ou non, que ce soit par les médias grand public, marginaux ou sociaux, la désinformation, ou les informations rapportées sans contexte, ont été présentées comme des « faits ».

Peut-être ces médias ont-ils peur, eux aussi, qu’une fois la COVID disparue, il en sera de même pour leur pertinence. Et leur pouvoir.

Comme me l’a dit un journaliste chevronné :

« Il n’y a plus de contexte. Aucune tentative d’objectivité. Pas même un scepticisme sain. Juste une régurgitation des points de discussion du gouvernement et des points de vue. »

Sur fond de gouvernements aux prises avec une résistance croissante au cycle interminable de restrictions et une hésitation à l’égard des vaccins, les médias continuent de saturer les Canadiens exténués par la crise sanitaire, jour et nuit, d’actualités en boucle sur la COVID-19, comme s’il n’y avait rien d’autre d’important ailleurs dans le monde.

Il n’est pas étonnant que les gens soient épuisés et que les problèmes de santé mentale soient en hausse.

Dans les jours et les années à venir, les gouvernements de tous les ordres devront être tenus responsables de leurs actions. J’espère que ceux qui font partie des médias nationaux et marginaux seront soumis à un examen similaire.

En attendant, il serait peut-être bénéfique pour nous tous de faire une pause de santé mentale loin des médias. Abstenez-vous de la peur et de l’anxiété, de la colère et du blâme. Éteignez la télévision. Quittez les médias sociaux. Mettez vos téléphones dans un tiroir. Prenez le temps de faire une promenade à l’extérieur. Renouez avec votre conjoint. Passez du temps en famille. Parlez d’autre chose.

Le monde tournait avant la COVID-19. Il continuera de tourner après la COVID-19. Cela aussi passera.

Pour ma part, en tant que votre député, je continuerai à plaider pour des politiques de bon sens et pour un retour sûr, mais rapide, à la normalité. Plus vite nous y parviendrons, plus vite nous pourrons commencer à guérir et, de nouveau, à prospérer en tant que nation.[:]