Cancel-Culture is Un-Canadian
[:en]Earlier this week, vandals in Montreal destroyed a statue of Canada’s first Prime Minister, Sir. John A. MacDonald.
This was just the latest in a long line of actions by those on the political left who seek to paint Canada as inherently racist and demonize historical figures.
This is only one aspect of the politically correct cancel-culture that has infected western societies in recent years.
One misstep, one comment, or opinion can undo a lifetime of good. The emotionally driven mob piles on and destroys those individuals who will not conform to their radical ideology of what society should be.
Cancel-culture ruins lives, it ruins businesses and careers, it ruins cultures, and it keeps us from being able to have serious, thoughtful and balanced national discussions surrounding figures from our collective past.
This is just one of the many reasons why we as Canada’s Conservatives believe in freedom of speech—whether you agree with us or not.
Our Charter enshrines specific rights and freedoms—freedom of conscience and religion;
thought, belief, opinion and expression, including freedom of the press and other media of communication; freedom of peaceful assembly; and freedom of association—that are the birthright of every individual Canadian citizen.
These freedoms exist to protect Canadians from government overreach, and from those who seek to forcibly impose their will and values. What they do not protect is the vandalism and violence that people are committing in the name of “peaceful protest”.
As Conservatives, we recognize that our history is our history, the good and the bad.
Instead of removing names and tearing down statues in the name of “political correctness” we should be honouring the people who founded this country, while at the same time being unafraid to recognize and learn from their mistakes.
Sir. John A. MacDonald was our first Prime Minister and, as such, he looms large in the Canadian psyche. To some he is a hero. To some he is a villain. All Canadians have the right to hold their own opinion. But all Canadians must also admit he is the central figure in the birth of our nation.
As one biographer put it, “No MacDonald, no Canada. Both MacDonald and the country he created were flawed but still great.”
Our history is our history, warts and all.
It’s our history that informs us of the ideas and events, decisions and values, and people who have shaped our nation.
It’s our history that helps us to understand what it means to be a Canadian.
It was former Conservative Prime Minister John Diefenbaker who best encapsulated the vision of what it means to be a Canadian: “I am a Canadian, free to speak without fear, free to worship in my own way, free to stand for what I think right, free to oppose what I believe wrong, and free to choose those who shall govern my country.[:fr]Plus tôt cette semaine, à Montréal, des vandales ont déboulonné une statue du premier premier ministre du Canada, sir John A. Macdonald.
Ce geste n’est que le dernier d’une longue série d’actions menées par des membres de la gauche politique qui cherchent à démoniser des figures historiques et à dépeindre le Canada comme un pays fondamentalement raciste.
Ce n’est là qu’une facette de cette culture du bannissement qui, au nom de la rectitude politique, se propage dans les sociétés occidentales depuis quelques années.
Un faux pas, un commentaire, une opinion suffisent à faire oublier en un instant tout le bien accompli au cours d’une vie. Sous l’emprise de l’émotion, un groupe de personnes s’acharne à démolir ceux qui refusent d’adhérer à leur vision radicale de la société.
La culture du bannissement brise des vies, elle ruine des entreprises et des carrières, elle détruit des cultures et elle nous empêche d’avoir des discussions posées, réfléchies et sérieuses, dans notre pays, sur les figures de notre passé collectif.
Voilà l’une des nombreuses raisons pour lesquelles les conservateurs du Canada croient en la liberté d’expression — que l’on soit d’accord avec eux ou non.
La Charte canadienne garantit certains droits et libertés — la liberté de conscience et de religion, la liberté de pensée, de croyance, d’opinion et d’expression, ainsi que la liberté de presse et d’autres moyens de communication, la liberté de réunion pacifique et la liberté d’association — qui sont des droits inaliénables de tout citoyen canadien.
Ces libertés existent pour protéger les Canadiens des abus du gouvernement et de ceux qui cherchent à imposer par la force leurs valeurs et leur volonté, et non pour permettre les actes de vandalisme et de violence commis par des gens qui se réclament de mouvements de « protestation pacifique ».
Nous, les conservateurs, acceptons l’histoire de notre pays telle qu’elle est, avec tout ce qu’elle a de bon et de mauvais.
Au lieu d’effacer des noms et de déboulonner des statues au nom de la « rectitude politique », nous devrions honorer les personnes qui ont fondé ce pays, sans pour autant avoir peur de reconnaître les erreurs du passé et d’en tirer des leçons.
Sir John A. Macdonald a été le tout premier premier ministre de notre pays, et il occupe, de ce fait, une place importante dans la psyché des Canadiens. Certains l’encensent, d’autres le diabolisent. Chaque Canadien a droit à son opinion, mais tous les Canadiens doivent admettre que cet homme a joué un rôle central dans la création de notre pays.
Comme l’a dit l’un de ses biographes : « Sans Macdonald, point de Canada. Macdonald et le pays qu’il a fondé ont certes leurs défauts, mais ils n’en sont pas moins remarquables. »
Notre histoire nous appartient, avec tous ses côtés sombres.
C’est grâce à notre histoire que nous connaissons les idées, les événements, les décisions, les valeurs et les personnes qui ont façonné notre pays.
Notre histoire nous permet de bien comprendre ce que c’est d’être Canadien.
L’ancien premier ministre conservateur John Diefenbaker est celui qui a le mieux formulé ce que c’est d’être Canadien : Je suis un Canadien, libre de m’exprimer sans crainte, libre de servir Dieu comme je l’entends, libre d’appuyer les idées qui me semblent justes, libre de m’opposer à ce qui me semble injuste, libre de choisir les dirigeants de mon pays.[:]