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Emergency Meetings Held on Border Crisis

[:en]On Tuesday, the Standing Committee on Citizenship and Immigration held emergency meetings to review the Trudeau government’s response to the tens of thousands of illegal migrants crossing into Canada from the United States. Public Safety Minister Ralph Goodale, Border Security Minister Bill Blair and Immigration Minister Ahmed Hussen were in attendance.

We already knew that the massive influx of asylum seekers was putting a serious strain on homeless shelters in cities like Montreal and Toronto. As a result, the Trudeau government decided to start housing migrants in University dorms that were empty for the summer. The problem with that strategy was fairly self-evident; students would eventually be returning during the month of August and the migrants would have to be moved again.

That brings us to one of the revelations from this week’s meeting. Newly appointed Border Security Minister, Bill Blair, confirmed that more than 800 migrants will soon be moved from the University dorms to hotel rooms. How long will they be housed in hotel rooms? The Minister didn’t know. Who will pay for all this? He didn’t know that either.
What we all do know is that it won’t be the Minister footing this bill himself. So that leaves, as always, you, the Canadian taxpayer to pay for it.

Another revelation during the meeting occurred when the new Minister was asked which government agencies would be reporting to him. Would either the Canada Border Service Agency (CBSA) or perhaps the RCMP? Shockingly, he said no. So how then is the new Minister supposed to do his job if none of the border agencies or law enforcement bodies charged with securing our border actually report to him? This of course only further reinforces the speculation that this new position is nothing more than another attempt by Prime Minister Trudeau to make it appear as if he is actually doing something to solve the problem.

The Prime Minister, with no plan of action, has created a situation where those waiting in refugee camps and facing persecution in dangerous places around the world must wait longer, as more and more resources are spent processing and housing people crossing into Canada from the US. To date, his only solution – as it is with so many issues – has been to throw more money at the problem. Unfortunately this does nothing to address the problem he has created; it just means more tax dollars are being spent to manage the crisis, instead of resolving the issue.

What was once a balanced, orderly and fair immigration system has become one giant mess under the leadership of Prime Minister Justin Trudeau. And day by day, that mess continues to grow.
[:fr]Mardi, le Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration a tenu des réunions d’urgence pour examiner la réponse du gouvernement Trudeau aux dizaines de milliers de migrants illégaux qui sont entrés au Canada en provenance des États-Unis. Ralph Goodale, le ministre de la Sécurité publique, Bill Blair, le ministre de la Sécurité frontalière, et Ahmed Hussen, le ministre de l’Immigration, ont comparu devant le Comité.
Nous savions déjà que l’arrivée massive de demandeurs d’asile exerçait de fortes pressions sur les refuges pour sans-abri à Montréal et à Toronto, par exemple. Par conséquent, le gouvernement Trudeau a décidé de commencer à loger des migrants dans des résidences universitaires qui étaient libres pour l’été.
Le problème avec une telle stratégie était assez évident; les étudiants seront de retour à un moment donné en août, et il faudra déplacer encore une fois les migrants.
Voilà qui nous amène à l’une des choses que les réunions de cette semaine nous ont permis d’apprendre. Bill Blair, le nouveau ministre de la Sécurité frontalière, a confirmé que plus de 800 migrants quitteront bientôt les résidences universitaires et seront logés dans des hôtels. Pendant combien de temps seront-ils ainsi logés? Le ministre ne le savait pas. Qui en assumera la facture? Il ne le savait pas non plus.
Par contre, ce que nous savons tous, c’est que ce ne sera pas le ministre qui en assumera les coûts. Ce qui veut donc dire que ce sera, comme toujours, vous, les contribuables canadiens, qui devrez en assumer la facture.
Voici une autre chose que nous avons apprise durant les réunions : lorsqu’on a demandé au nouveau ministre quels organismes gouvernementaux devront lui rendre des comptes – comme l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) ou la GRC – il a répondu aucun, à notre grande surprise. Dans un tel cas, comment est-ce que le nouveau ministre est censé accomplir son travail si les agences frontalières et les forces de l’ordre chargées d’assurer la sécurité à la frontière ne relèvent pas de son ministère? Cette révélation ne fait que renforcer les rumeurs selon lesquelles ce nouveau poste n’est rien d’autre qu’une tentative du premier ministre Trudeau de donner l’impression qu’il fait quelque chose pour régler le problème.
Le premier ministre, qui n’a aucun plan d’action, a créé une situation qui fait en sorte que les gens qui attendent dans les camps de réfugiés et qui sont victimes de persécution dans des endroits dangereux dans le monde doivent attendre plus longtemps, car de plus en plus de ressources sont utilisées pour le traitement et l’hébergement des personnes qui entrent au Canada en provenance des États-Unis.
Jusqu’à présent, sa seule solution, comme c’est le cas pour de nombreux autres enjeux, a été de dépenser de l’argent pour régler le problème. Malheureusement, cela ne règle en rien le problème qu’il a créé; cela signifie seulement que plus de fonds publics sont dépensés pour gérer la crise au lieu de régler le problème.
Ce qui était à l’époque un système d’immigration équilibré, ordonné et juste est maintenant un immense gâchis sous la direction du premier ministre Justin Trudeau. Plus le temps passe, et plus ce gâchis prend de l’ampleur.
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