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Debt Is A Moral Issue Part II: Like Father Like Son

[:en]Talking about government debt can be difficult to understand.

Terms like debt, deficit, GDP, debt to GDP ratio, gross debt vs interest-bearing debt all intermingled with numbers in the hundreds of billions of dollars can make even the most avid financial wonk go cross-eyed.

Before launching into my second in a series of articles on Canada’s debt and deficits, I’d like to, first, define a couple of these terms.

The term “deficit” refers (primarily) to budget shortfalls: the amount by which the government is short in being able to pay for their spending. For example, the Liberals currently have a budget deficit of $381 billion. They have spent (or intend to spend) $381 billion more than what the government is receiving in revenue sources (i.e. taxes).

When politicians use the term “debt” they are (typically) talking in terms of the overall amount of money owed by the federal government accumulated from previous year’s deficits (over-spending). Our national debt, currently, sits around the $1.4 trillion mark.

Deficits (over-spending) adds more money to our overall debt forcing governments to spend more to service (pay the interest on) that debt. It’s a vicious cycle.

Racking up deficits and record levels of public debt is nothing new to the Trudeau’s.

In a recent CBC piece, a well credentialed Canadian scholar laid Canada’s debt and deficit issues squarely at the feet of the Trudeau family.

It was under Trudeau senior that debt and deficits first began to snowball.

Up until the 1970’s Canada’s national debt was relatively low. Then, in 1972 the Trudeau (senior) Liberals wound up in a minority government situation and decided on a strategy to spend their way to a majority—sound familiar? They got their majority in 1974 but continued to spend, adding to the debt at record peacetime levels until Trudeau seniors’ resignation in 1984.

Trudeau’s debt served to hamstring the incoming Mulroney PC Government. They were able to control spending, but the interest continued to compound on the accrued debt. As a result, during the Mulroney (and early part of the Chretien) years, the Government of Canada lacked the resources to stimulate the economy and pay down debt.

Between the Chretien, Martin and Harper years, those governments were able to slowly reign in deficit spending and, as a result, Canada’s debt.

Our previous Conservative Government left the incoming Trudeau (junior) government a balanced budget—this despite weathering the worst financial crisis since the great depression in 2008/9.

Let me say that again, Justin Trudeau inherited a balanced budget. But rather than use the strong position we left him to further pay down Canada’s debt, like father like son, he chose to spend and started adding record levels of new debt.

Trudeau (junior) promised four years of “modest” ($10 billion) deficits. At the end of his first term, he had doubled that, adding some $73 billion to the national debt—with little to show for it.

Since COVID-19 hit early last year, the Trudeau Liberals have kicked their spending habits into overdrive, spending $381 billion in new deficit spending—with the promise of $100 billion more.

Next week, we’ll begin to explore that $381 billion, and I think Canadians will be shocked to learn where that money has actually gone.[:fr]Il peut être difficile de comprendre ce qu’on veut dire lorsqu’on parle de la dette du gouvernement.

Des termes comme dette, déficit, PIB, ratio dette-PIB, dette brute ou dette portant intérêt, auxquels on ajoute des chiffres de plusieurs centaines de milliards de dollars, ont de quoi rendre perplexe même les plus mordus des finances.

Avant d’entrer dans le vif du sujet de mon deuxième article sur la dette et les déficits du Canada, j’aimerais tout d’abord définir quelques uns des termes susmentionnés.

Le terme « déficit » fait référence (principalement) aux insuffisances budgétaires, c’est à dire la somme dont le gouvernement ne dispose pas pour payer ses dépenses. Par exemple, en ce moment, le déficit budgétaire des libéraux est de 381 milliards de dollars. Ils ont donc dépensé (ou entendent dépenser) 381 milliards de dollars de plus que ce que le gouvernement reçoit comme revenus (c’est-à-dire les impôts).

Lorsque les politiciens utilisent le terme « dette », ils parlent (généralement) du montant global d’argent dû par le gouvernement fédéral, qui s’est accumulé depuis les déficits de l’année précédente (dépenses excessives). Notre dette nationale se situe en ce moment autour de 1 400 milliards de dollars.

Les déficits (dépenses excessives) font augmenter notre dette globale et obligent les gouvernements à dépenser davantage pour assurer le service de cette dette (payer les intérêts sur celle ci). C’est donc un cercle vicieux.

L’accumulation de déficits et les niveaux record de dette publique n’ont rien de nouveau pour les Trudeau.

Dans un récent reportage de la CBC, un universitaire canadien de renom a déclaré que les problèmes de dette et de déficit du Canada sont directement attribuables à la famille Trudeau.

C’est sous le règne de Trudeau père que la dette et les déficits ont pris de l’ampleur pour la première fois.

En effet, jusqu’aux années 1970, la dette nationale du Canada était relativement faible. Puis, en 1972, les libéraux de Trudeau père, qui étaient alors en situation de gouvernement minoritaire, ont établi une stratégie pour devenir majoritaires, qui consistait à dépenser. Cela vous dit quelque chose? Bref, ils ont obtenu la majorité en 1974, mais ils ont continué à dépenser, augmentant la dette à un niveau record en temps de paix, jusqu’à ce que Trudeau père démissionne, en 1984.

La dette accumulée par Trudeau a paralysé le nouveau gouvernement progressiste conservateur de Mulroney. Ce gouvernement a réussi à contrôler les dépenses, mais les intérêts composés ont continué de s’ajouter à la dette accumulée. Par conséquent, pendant les années où Mulroney a été au pouvoir (et au début de l’ère Chrétien), le gouvernement du Canada ne disposait pas des ressources nécessaires pour stimuler l’économie et rembourser la dette.

Les gouvernements Chrétien, Martin et Harper ont réussi à maîtriser lentement le déficit budgétaire et, par conséquent, la dette du Canada.

Le gouvernement précédent, dirigé par les conservateurs, a laissé à son successeur, le gouvernement de Trudeau fils, un budget équilibré, et ce, malgré le fait qu’il a traversé la pire crise financière depuis la grande dépression de 2008 2009.

Je le répète, Justin Trudeau a hérité d’un budget équilibré. Cela dit, au lieu de se servir de l’excellente conjoncture que nous avons mise en place pour continuer à rembourser la dette du Canada, il a préféré dépenser, comme son père, et a commencé à faire augmenter de nouveau la dette à des niveaux record.

Trudeau fils a promis quatre années de déficits « modestes » (10 milliards de dollars). À la fin de son premier mandat, il avait doublé ce montant, ajoutant quelque 73 milliards de dollars à la dette nationale, avec très peu de résultats.

Depuis le début de la pandémie de COVID 19, au début de l’année dernière, les libéraux de Trudeau ont accéléré leurs dépenses, accumulant ainsi un nouveau déficit budgétaire de 381 milliards de dollars, et ils ont promis de dépenser 100 milliards de dollars de plus.

La semaine prochaine, je fournirai plus de détails au sujet de ces 381 milliards de dollars, et je pense que les Canadiens seront outrés d’apprendre où est réellement passé cet argent.[:]