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Federal Election this Fall?

[:en]I have had many constituents ask me, in recent days, about what is happening in Ottawa. How does prorogation work? What exactly is the Throne Speech? What should people expect, and will the Government be brought down?

Back in August, Justin Trudeau prorogued Parliament.

Prorogation, simply put, means an abrupt end to a session of Parliament.

The Prime Minister must go to the Governor General and request prorogation. The Governor General grants the request and Parliament is effectively shut down. Any unfinished business remains unfinished. Bills die and must be reintroduced from square one when a new session is called. Parliamentary committees suspend their work. In short, prorogation is a perfectly legal—albeit often frowned upon— parliamentary kill switch.

Many observers believe the Prime Minister chose to prorogue Parliament because it would quickly shut down the multiple Committee investigations into his latest scandal: an opportunity to change the channel from his latest ethical failing.

When MPs return to Ottawa next week, they return to a completely new session of Parliament.

Each new session begins with a Speech from the Throne, where the Governor General reads a speech, prepared by the government, outlining their plans and aspirations for the new session.

Once the speech has been read, one of two things will happen. MP’s must either vote on the speech or the Prime Minister can ask the Governor General to call an election.

Voting on the Throne Speech is a confidence vote. A confidence vote is exactly what it sounds like: Members of Parliament vote to show confidence in the government, or to show they have lost confidence in them. If the government loses the vote the government falls and we’re into an election.

In a minority situation like we have now, Justin Trudeau needs either the Conservatives, the Bloc Quebecois or the NDP to vote with him.

In this case, the Liberal government has not collaborated or consulted with opposition parties so we are going into the Throne Speech without a clear picture of what the Liberals may propose. Some in the media have speculated that the new Liberal agenda will be radical, with unprecedented levels spending, somewhere in the ballpark of an additional $100 billion of debt. That said, it could all be smoke and mirrors to make their actual proposals seem more palatable.

The Bloc have indicated they will vote against the speech. Conservatives will do our due diligence to determine whether the plan will address the needs of Canadians, but if the Liberals fail to lay out a reasonable agenda it is likely we too will vote against it. That just leaves the NDP.

What is clear is Justin Trudeau is trying to force an election. Justin Trudeau will have to run on his record of corruption, his slow response to COVID-19 and the devastation and debt his policies have wreaked on Canada’s economy. He’d rather go now than in the spring when Canadians will have had the chance to get to know Erin O’Toole and see what a better Prime Minister he will be.

The new Throne Speech will be presented on September 23rd. Whatever happens, we will be ready. Conservatives will be there to stand up for Canadian families and hold Justin Trudeau and the Liberals to account.[:fr]De nombreux citoyens de ma circonscription m’ont demandé, ces derniers jours, ce qui se passe à Ottawa. Que suppose la prorogation? En quoi consiste le discours du Trône, exactement? À quoi les gens doivent-ils s’attendre? Le gouvernement sera-t-il renversé?

En août dernier, Justin Trudeau a prorogé le Parlement.

La prorogation, bref, signifie la fin abrupte d’une session parlementaire.

Le premier ministre doit se rendre auprès de la gouverneure générale pour demander une prorogation. La gouverneure générale accueille la demande, et le Parlement cesse effectivement ses activités. Toute affaire en suspens demeure inachevée. Les projets de loi meurent au Feuilleton et doivent être présentés de nouveau à partir de la case départ lorsqu’une nouvelle session s’ouvre. Les comités parlementaires doivent suspendre leurs travaux. En résumé, la prorogation est un mécanisme parfaitement légal, bien que souvent mal vu, servant à court-circuiter le Parlement.

De nombreux observateurs pensent que le premier ministre a décidé de proroger le Parlement pour mettre un terme rapidement aux multiples enquêtes des comités sur le plus récent scandale dans lequel il est impliqué; il s’agirait donc d’une stratégie lui permettant de faire diversion par rapport à ses plus récents manquements à l’éthique.

Lorsque les députés retourneront à Ottawa, la semaine prochaine, ils entameront donc une toute nouvelle session parlementaire.

Chaque nouvelle session commence par un discours du Trône, au cours duquel la gouverneure générale lit un discours préparé par le gouvernement, qui expose ses orientations et ses objectifs pour cette nouvelle session.

Une fois la lecture du discours terminée, l’une des deux choses suivantes se produit : les députés sont appelés à voter sur le discours, ou le premier ministre peut demander à la gouverneure générale de déclencher des élections.

Le vote sur le discours du Trône est un vote de confiance, c’est-à-dire que, comme son nom l’indique, les députés votent pour indiquer s’ils font confiance ou non au gouvernement. Advenant le cas où le gouvernement perd le vote, il tombe, et nous nous retrouverons en période préélectorale.

Étant donné que son gouvernement se trouve en situation minoritaire, Justin Trudeau a besoin que soit les députés du Parti conservateur, soit les députés du Bloc québécois, soit les députés du Nouveau Parti démocratique lui accordent leur vote.

Dans le cas présent, le gouvernement libéral n’a pas collaboré avec les députés de l’opposition ni ne les a consultés, de sorte que nous abordons le discours du Trône sans avoir une idée précise de ce que les libéraux pourront proposer. Certains médias ont spéculé que le nouveau programme libéral sera radical; on parle de dépenses sans précédent, soit une dette supplémentaire d’environ 100 milliards de dollars. Cela dit, toutes ces spéculations pourraient s’avérer n’être que de la poudre aux yeux pour dorer la pilule de leurs propositions réelles afin que celles-ci paraissent plus acceptables.

Le Bloc a fait savoir qu’il voterait contre le discours. Les conservateurs feront tout leur possible pour déterminer si le plan est susceptible de répondre aux besoins des Canadiens, mais si les libéraux ne parviennent pas à présenter un programme raisonnable, il est probable que nous voterons nous aussi contre. Il reste donc à savoir ce que fera le NPD.

Ce qui est manifeste, c’est que Justin Trudeau essaie de forcer la tenue d’élections. Il sera obligé de se présenter aux électeurs en défendant son bilan marqué par la corruption, sa lenteur à réagir face à la COVID-19, ainsi que l’endettement et la dévastation économique causés par ses politiques. Justin Trudeau préfère que des élections surviennent maintenant plutôt qu’au printemps, car, alors, les Canadiens auront eu la chance de connaître Erin O’Toole et de constater à quel point celui-ci fera un meilleur premier ministre que lui.

Le nouveau discours du Trône sera présenté le 23 septembre. Quoi qu’il arrive, nous serons fin prêts. Les conservateurs seront là pour défendre l’intérêt des familles canadiennes et exiger des comptes de Justin Trudeau et des libéraux.[:]