Funding Foreign Abortions
[:fr]Le premier ministre Trudeau est depuis longtemps un ardent défenseur de l’avortement. De nombreux Canadiens se souviennent de l’ultimatum qu’il a lancé en mai 2014 : toute personne qui ne partageait pas son point de vue sur le sujet était priée de ne pas se présenter comme candidat libéral lors des élections fédérales. Par le passé, le Parti libéral permettait à ses membres d’exprimer des opinions variées, mais sous le règne de Justin Trudeau, certains députés libéraux en poste ont soudainement senti qu’ils n’étaient plus les bienvenus.
En mai dernier, lorsque des milliers de Canadiennes et de Canadiens se sont réunis sur la Colline du Parlement pour demander que les droits des enfants à naître soient respectés – un des plus grands rassemblements chaque année – le premier ministre a discrètement levé la restriction qui empêchait que l’aide extérieure du gouvernement fédéral serve à financer des services d’avortement à l’étranger.
Puis, tout récemment, en réaction à un changement dans la politique américaine, le premier ministre Trudeau a décidé d’accroître le budget d’aide extérieure déjà colossal du Canada pour financer davantage d’avortements à l’étranger. La ministre du Développement international, Marie-Claude Bibeau, a annoncé que le Canada allait se joindre à un effort multilatéral visant à compenser la perte de 600 millions de dollars résultant de la décision américaine, et que le Canada allait créer un fonds dédié aux avortements à l’étranger. Son annonce ne précisait toutefois pas où le budget d’aide extérieure serait amputé pour payer pour ce nouvel engagement.
En 2015, le Canada a dépensé 5,8 milliards de dollars provenant des poches des contribuables en aide extérieure. Les Canadiens sont sans contredit généreux et l’aide extérieure peut être un moyen efficace d’aider les pays en développement qui vivent des difficultés. Toutefois, alors que de plus en plus de deniers publics quittent le pays et que les familles canadiennes peinent à mettre de la nourriture sur la table et à chauffer leurs logis, nous devons nous demander si financer des avortements à l’étranger constitue une utilisation optimale de l’argent des contribuables.
Malgré toutes les nouvelles taxes qu’il impose aux Canadiens et le fait qu’il continue d’endetter le pays, le premier ministre semble croire que c’est le cas.
[:en]Prime Minister Trudeau has long been a vocal proponent of abortion. Many Canadians remember his ultimatum in May of 2014 that anyone who thought differently than him on this subject need not apply to run as Liberal candidates in the federal election. Though historically the Liberal Party allowed a greater range of opinions, under Justin Trudeau some sitting Liberal MPs suddenly had the welcome mat pulled from beneath their feet.
Last May, as thousands of Canadian women and men gathered on Parliament Hill to call for the human rights of the unborn to be respected – one of the largest rallies each year – the Prime Minister quietly lifted the restriction that prevented federal foreign aid dollars from being used for abortion services overseas.
Then just recently, in a reactionary response to a change in American policy, Prime Minister Trudeau decided to further increase Canada’s already soaring foreign aid budget to fund more abortions overseas. The Minister of International Development, Marie-Claude Bibeau, announced that Canada would join an effort to make up the six hundred million dollar loss resulting from the American decision and establish a dedicated fund for abortions abroad. Missing in her announcement was an explanation of where she would decrease aid funding in order to pay for this new commitment.
In 2015, Canada spent $5.8 billion taxpayer dollars on foreign aid. Canadians are undeniably generous, and foreign aid can be an effective way to help struggling developing countries, yet as more and more of our tax dollars leave the country while Canadian families struggle to put food on the table and heat their homes, we need to ask whether paying for abortions overseas is really the best use of our tax dollars.
Despite all the new taxes he’s forcing on Canadians as he sinks the country into debt, the Prime Minister seems to think so.
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