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Debt is a Moral Issue Part IV: How much is your share of the debt?

[:en]Back in February, I began a series of articles expressing my concern over Liberal deficit spending and Canada’s growing national debt.

Given that the Liberals and New Democrats will both soon be holding their party’s policy conventions, this seemed an appropriate juncture to continue and conclude our discussion on the dangers of debt.

Many on the political left believe that, because interest rates are low, they can borrow indefinitely, and that when the debt load becomes too heavy for individuals, the government can (and should) simply step in and assume that debt.

But there is a key fallacy underlying this assumption. Government doesn’t have money of its own. Government only has the money they can raise through taxation. Therefore, it’s not the government’s money: it’s yours!

The cost of Canada’s debt is on the shoulders of each individual Canadian, and, sadly, on those of generations to come.

Moreover, the Liberals have made it clear they have no intention of returning to a balanced budget.

This is not a sustainable model.

As my Conservative colleague, the Hon. Pierre Poilievre put it recently, “No other G7 country has spent more to achieve less.”

Despite the record debt assumed by the Liberal government in the past year, both the Liberals and NDP want to take advantage of COVID-19 to spend even more.

Policy proposals from both parties include variations of a “green new deal” and both want to see some kind of Universal Basic Income (UBI).

While these types of proposals have some aspirational merits, neither is realistic.

While the estimates of what such programs might cost vary dramatically, what is certain is they would add exponentially to Canada’s deficit and overall debt.

At the time of writing, Canada’s debt sits at approximately $1, 108, 765, 300, 000 (or just over $1 trillion dollars). It increases by approximately $1 billion per day or $43 million every minute.

That adds up to just over $29,000 of federal debt per Canadian.

Provinces also have debt. Manitoba’s debt will rise $2.2 billion this year to $28.6 billion, or $21,000 per Manitoban.

According to Equifax, Canada’s credit rating agency, the average Canadian already owes $73,500 in personal debt (mortgages, car loans, student loans, credit cards etc.).

Put them all together and that adds up to (on average) approximately $123,500 per Canadian. Do the math for your own household. That’s what you owe, because the thing about debt that nobody wants to admit is at the end of the day somebody will need to pay.[:fr]En février dernier, j’ai commencé à écrire une série d’articles pour exprimer mon inquiétude au sujet du déficit budgétaire des libéraux et de la croissance de la dette nationale canadienne.

Étant donné que les libéraux et les néo-démocrates tiendront bientôt leurs congrès stratégiques, le moment m’a semblé tout désigné pour poursuivre et conclure cette discussion sur les dangers de la dette.

Beaucoup de gens de la gauche politique pensent que, parce que les taux d’intérêt sont bas, ils peuvent emprunter indéfiniment et que lorsque le fardeau de la dette deviendra trop lourd pour les particuliers, le gouvernement pourra (et devrait) simplement intervenir et assumer cette dette.

Mais cette hypothèse repose sur un faux raisonnement. Le gouvernement n’a pas d’argent qui lui est propre. Son financement ne provient que des impôts. Par conséquent, ce n’est pas l’argent du gouvernement : c’est le vôtre!

Le coût de la dette du Canada retombe ultimement sur chaque Canadien et, malheureusement, sur les futures générations.

En outre, les libéraux ont clairement fait savoir qu’ils n’avaient aucune intention de revenir à un budget équilibré.

Ce modèle n’est pas viable.

Comme mon collègue conservateur, l’honorable Pierre Poilievre, l’a dit récemment : « Aucun autre pays du G7 n’a dépensé autant pour réaliser si peu. »

Malgré la dette record contractée par le gouvernement libéral au cours de la dernière année, les libéraux et les néo-démocrates veulent profiter de la COVID-19 pour dépenser encore plus.

Les propositions stratégiques des deux partis comprennent des variantes d’un « nouvel accord vert » et tous deux souhaitent l’instauration d’une sorte de revenu de base universel.

Ces propositions, bien que méritoires, ne sont pas réalistes.

Les estimations des coûts que de tels programmes engageraient varient considérablement, mais une chose est sûre : ils augmenteraient de façon exponentielle le déficit et la dette globale du Canada.

Au moment d’écrire ces lignes, la dette du Canada s’élève à environ 1 108 765 300 000 $ (soit un peu plus de 1 billion de dollars). Qui plus est, elle augmente d’environ 1 milliard de dollars par jour, ou de 43 millions de dollars chaque minute.

En d’autres termes, cela représente un peu plus de 29 000 $ de dette fédérale par Canadien.

Les provinces aussi ont une dette. Celle du Manitoba s’élèvera de 2,2 milliards de dollars cette année, pour atteindre 28,6 milliards de dollars, soit 21 000 $ par Manitobain.

Selon Equifax, l’agence de notation du Canada, la dette moyenne personnelle de chaque Canadien s’élève déjà à 73 500 $. Elle englobe entre autres les prêts hypothécaires, les prêts automobiles, les prêts étudiants et les cartes de crédit.

Si nous additionnons l’ensemble de ces dettes, cela représente (en moyenne) environ 123 500 $ par Canadien. Faites le calcul pour votre propre foyer. Telle est la somme que vous devez, car ce que tout le monde sait au sujet des dettes — sans pour autant se l’admettre —, c’est que tôt ou tard, quelqu’un devra la rembourser.[:]