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Why I am Voting Against MAID

[:en]Recently, I had the opportunity to rise in the House of Commons and speak to the Liberal Government’s Bill C-7: Medical Assistance in Dying (MAID).

I was a member of the Justice Committee when the first bill (C-14) was brought forward and opened the door to physician-assisted death in Canada. I am proud to say I voted against it.

I believe in the sanctity of life. All life, from conception right through to natural death, has value, worth, and purpose.

A pastor friend of mine told me a story that happened just prior to the passing of Bill C-14 in 2016. A woman the pastor knew who had battled Stage IV cancer for ten years—savouring every moment of that time with her grandbabies and family—was told by one of her care workers, “I bet you cannot wait for the assisted-suicide bill to pass.” The pastor recalled the desperation in her tears when she called to recount her story, asking, “Has my life only become a burden to society?”

I have heard many such stories from Canadians. People who despite physical adversity have refused to give up, only to have their hopes dimmed by repeated offers for MAID.

As the House now considers an expansion of MAID, I think it remains vitally important that the worth of every person is reaffirmed and underscored.

It must be our priority to remind every Canadian that they have value regardless of their age. They have value regardless of their ability. Their dignity is not determined by their suffering or by their level of autonomy. It is intrinsic. It is inherent. Their lives are worth living.

MAID was previously sold as an option only when death was imminent, or reasonably foreseeable. This new bill goes well beyond that.

This new bill intends to offer assisted dying to individuals who are not dying, whose lives are still viable.

This raises a slough of legal and moral questions.

A joint statement by 140 lawyers explains that singling out non-life-threatening illness and disability as eligibility criteria for assisted death undermines Section 15 of the Canadian Charter of Rights and Freedoms.

As a group of physicians suggested recently in the National Post “increasing health care personnel, improving our quality of care, enhancing our palliative care options and ensuring quicker, [broader] access to psychiatric care would all be more advisable. Instead, we are “fast-tracking death on demand and dismantling the…[earlier] safeguards that were put in place to protect the vulnerable.”

Moreover, every choice we make as a society has a ripple effect.

When vulnerable people start feeling like they are only a burden to society because of our actions, we need to consider what kind of culture we are creating.

Our job as parliamentarians is to factor in the rights of everyone—including the conscience rights of health care providers— and including the most vulnerable of our citizens.[:fr]Récemment, j’ai eu l’occasion de prendre la parole à la Chambre des communes pour parler du projet de loi C-7 du gouvernement libéral sur l’aide médicale à mourir (AMM).

J’étais membre du Comité de la justice lorsque le premier projet de loi (C-14) a été présenté et a ouvert la porte à l’aide médicale à mourir au Canada. Je suis fier de dire que j’ai voté contre celui-ci.

Je crois au caractère sacré de la vie. Toute forme de vie, de la conception à la mort naturelle, a une valeur, un intérêt et un but.

Un de mes amis qui est pasteur m’a raconté une histoire qui s’est déroulée juste avant l’adoption du projet de loi C-14 en 2016. Une femme que le pasteur connaissait et qui avait lutté contre un cancer de stade IV pendant dix ans, en savourant chaque instant de cette période avec ses petits-enfants et sa famille, s’est fait dire par un de ses soignants : « Je parie que vous attendez avec impatience l’adoption du projet de loi sur le suicide assisté ». Le pasteur s’est rappelé le désespoir dans ses larmes lorsqu’elle l’a appelé pour raconter son histoire et lui avait demandé « ma vie est-elle seulement devenue un fardeau pour la société? »

J’ai entendu beaucoup d’histoires de ce genre de la part de Canadiens. Des gens qui, malgré leurs souffrances physiques, ont refusé d’abandonner, mais dont les espoirs ont été anéantis par les offres répétées d’AMM.

Alors que la Chambre envisage maintenant d’élargir l’accès à l’AMM, je pense qu’il est essentiel que la valeur de chaque personne soit réaffirmée et soulignée.

Notre priorité doit être de rappeler à tous les Canadiens qu’ils comptent, peu importe leur âge et leurs capacités. Leur dignité n’est pas déterminée par leur souffrance ou par leur niveau d’autonomie. Elle est intrinsèque. Elle est innée. Leur vie vaut la peine d’être vécue.

Auparavant, l’AMM était uniquement offerte lorsque la mort était imminente ou raisonnablement prévisible. Ce nouveau projet de loi va bien au-delà de cela.

Ce nouveau projet de loi vise à offrir l’aide médicale à mourir à des personnes qui ne sont pas en train de mourir, dont la vie est encore viable.

Cela soulève une foule de questions juridiques et morales.

Une déclaration commune de 140 avocats explique que le fait de choisir une maladie et une invalidité qui ne mettent pas la vie en danger comme critères d’admissibilité à l’aide médicale à mourir porte atteinte à l’article 15 de la Charte canadienne des droits et libertés.

Comme un groupe de médecins l’a récemment suggéré dans le National Post, « il serait plus judicieux d’augmenter le personnel du milieu de la santé, d’améliorer la qualité des soins, de renforcer les options de soins palliatifs et de garantir un accès plus rapide et plus large aux soins psychiatriques ». Au lieu de cela, nous « accélérons la mort sur demande et démantelons les […] [précédentes] garanties qui ont été mises en place pour protéger les personnes vulnérables ».

De plus, chaque choix que nous faisons en tant que société a un effet d’entraînement.

Lorsque les personnes vulnérables commencent à se sentir comme si elles ne sont qu’un fardeau pour la société à cause de nos actions, nous devons réfléchir au type de culture que nous créons.

Notre travail de parlementaires consiste à prendre en compte les droits de chacun, y compris le droit à la liberté de conscience des travailleurs de la santé ainsi que ceux des citoyens les plus vulnérables.
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