Good Foreign Policy – A Foreign Concept to the Trudeau Liberals?
[:en]In a speech to the House of Commons last Tuesday, Foreign Affairs Minister Chrystia Freeland unveiled the Trudeau Government’s foreign policy objectives.
THAT the House (a) recognize that the government is committed to a foreign policy that supports multilateralism and rules-based international systems, human rights, gender equality, the fight against climate change, and economic benefits being shared by all; (b) recognize that further leadership on the part of Canada is both desirable and required; and, (c) support the Government’s decision to use the foregoing principles to guide Canadian foreign policy.
What was largely expected to be little more than a knee jerk reaction to the policies of President Donald Trump turned out to be a well-researched and well delivered speech. While we differ ideologically – and in many cases practically – I must give Ms. Freeland credit where credit is due. There were certain aspects of the speech that most Canadians, including Conservatives, could support. I agree with Ms. Freeland that there are times when the use of principled force is required and that Canada must have a strong, well trained and well-funded military capable of defending our national sovereignty and doing our part on the world stage. I also appreciated Ms. Freeland’s diplomacy; offering an olive branch and saying thank you to our friends in the United States for carrying the weight of leadership that they do on the world stage.
Unfortunately, there were many points on which I must wholeheartedly disagree with Chrystia Freeland and her colleagues.
I had to shake my head at Ms. Freeland’s discussion of “the sanctity of borders” when our own border has been described as “Swiss cheese” and is being violated on a daily basis. Instead of taking action on illegal migration—which could allow people affiliated with the Islamic State to enter Canada—Freeland described our border as “Stable and predictable.” Not so under Justin Trudeau.
I was utterly appalled that in a 45 minute address on foreign policy there were three sections that dealt with climate change but there was not one mention of radical Islamic terrorism. After multiple attacks on our allies in the past two weeks alone, to ignore and omit the threat of ISIS goes well beyond ideology and into the realm of foolishness. Radical Islamic terror poses a serious and real threat to Canadians. The Trudeau government needs to get its head out the sand, call it what it is and address this threat before it’s too late.
When he was elected, Justin Trudeau stated that Canadas was “back” on the world stage.
Yet, the Liberals continue to refuse to use the term radical Islamic terrorism. They have refused to call the killing of Christians, Yazidis, Assyrians, and other religious and sexual minorities by ISIS genocide. They have loosened sanctions on Iran despite the regime being a state sponsor of terror committed to the destruction of Israel. They have restored funding to the anti-Semitic UN Relief and works Agency. They have granted numerous concessions to China—a country with an abysmal human rights record—including the sale of advanced weapons technology, with virtually nothing to show for it. They have normalized relations with Russia despite Vladimir Putin’s invasion and occupation of sovereign Ukrainian territory. The list goes on and on.
Is this what it looks like to be “back”? Sadly, it’s what happens when the Trudeau Liberals run a foreign policy. The only consolation is it is still nowhere close to as bad as their handling of domestic policy.
The Prime Minister has shown an utter lack of leadership on the world stage—unless you count taking selfies, flying to private islands and deploying cardboard cut-outs as leadership. The Liberals have clearly put their political goal of winning a seat on the United Nations Security Council ahead of promoting real Canadian values abroad.
Conservatives, therefore, oppose this motion. We need to prioritize Canada’s national interests and those of our traditional allies. Conservatives believe in a principled foreign policy which promotes Canadian values like freedom, democracy, human rights and the rule of law. We need to stand with our allies and stand up to those who oppose those values.
[:fr]Dans un discours prononcé à la Chambre des communes mardi dernier, la ministre des Affaires étrangères Chrystia Freeland a dévoilé les objectifs du gouvernement Trudeau en matière de politique étrangère.
QUE la Chambre (a) reconnaisse que le gouvernement s’engage envers une politique étrangère qui appuie le multilatéralisme et les systèmes internationaux fondés sur des règles, les droits de la personne, l’égalité des sexes, la lutte contre le changement climatique et le partage des avantages économiques par tous ; (b) reconnaisse que le Canada peut et doit exercer davantage de leadership ; et (c) appuie la décision du gouvernement d’utiliser les principes énoncés ci-dessus pour guider la politique étrangère canadienne.
Ce qu’on attendait comme une simple réaction aux politiques du président Donald Trump s’est révélé être un discours très recherché et bien prononcé. Bien que nous soyons différents sur le plan idéologique – et dans bien des cas sur le plan pratique – je dois accorder à Mme Freeland le mérite qui lui revient. Il y avait certains aspects du discours que la plupart des Canadiens, dont les conservateurs, pourraient soutenir. Je reconnais comme Mme Freeland que l’usage d’une force réfléchie est parfois nécessaire et que le Canada doit avoir une force militaire solide, bien formée et bien financée, capable de défendre notre souveraineté nationale et de faire sa part sur la scène mondiale. Je reconnais également la diplomatie de Mme Freeland ; tendre un rameau d’olivier et dire merci à nos amis aux États-Unis de porter le poids du leadership dont ils font preuve sur la scène mondiale.
Malheureusement, il y a de nombreux points sur lesquels je suis profondément en désaccord avec Chrystia Freeland et ses collègues.
J’ai dû secouer la tête quand Mme Freeland a parlé de « l’inviolabilité des frontières » alors que notre propre frontière a été décrite comme un « fromage suisse » et est violée au quotidien. Au lieu d’agir face à l’immigration illégale—qui pourrait permettre à des individus affiliés au groupe État islamique d’entrer au Canada—Mme Freeland a dit que notre frontière était « stable et prévisible ». Pas tellement sous Justin Trudeau.
J’ai été sidéré de constater que dans une allocution de 45 minutes sur la politique étrangère, trois sections traitaient du changement climatique, mais rien ne mentionnait le terrorisme islamique radical. Après de nombreuses attaques contre nos alliés ces deux dernières semaines seulement, le fait d’ignorer et d’omettre la menace du groupe État islamique va bien plus loin que l’idéologie et frôle la bêtise. Le terrorisme islamique radical est une grave menace, bien réelle, pour les Canadiens. Le gouvernement Trudeau doit se sortir la tête du sable, appeler cette menace par son nom et la contrer avant qu’il ne soit trop tard.
Quand il a été élu, Justin Trudeau a dit que le Canada était « de retour » sur la scène mondiale.
Pourtant, les libéraux continuent à refuser d’utiliser le terme terrorisme islamique radical. Ils refusent de qualifier de génocide l’assassinat de chrétiens, de yézidis, d’assyriens et d’autres minorités religieuses et sexuelles. Ils ont assoupli les sanctions contre l’Iran même si ce régime parraine le terrorisme et est déterminé à détruire Israël. Ils ont rétabli le financement de l’antisémite Office de secours et de travaux des Nations Unies. Ils font de nombreuses concessions à la Chine—un pays qui a un bilan désastreux en matière de droits de la personne—notamment par la vente d’une technologue d’armes avancée, avec pratiquement rien en retour. Ils normalisent les relations avec la Russie malgré l’invasion et l’occupation du territoire souverain de l’Ukraine par Vladimir Poutine. Et la liste continue.
Est-ce que c’est ça être « de retour » ? Malheureusement, c’est ce qui arrive quand les libéraux de Trudeau élaborent une politique étrangère. La seule consolation est qu’elle est loin d’être aussi mauvaise que leur politique intérieure.
Le premier ministre fait preuve d’un manque total de leadership sur la scène mondiale —sauf si l’on considère que les selfies, les vols vers des îles privées et la distribution d’effigies en carton sont du leadership. Il est clair que les libéraux font passer leur objectif politique d’obtenir un siège au Conseil de sécurité des Nations Unies avant la promotion des vraies valeurs canadiennes à l’étranger.
En conséquence, les conservateurs s’opposent à cette motion. Nous devons traiter en priorité les intérêts du Canada et ceux de nos alliés traditionnels. Les conservateurs croient à une politique étrangère fondée sur des principes qui défend les valeurs canadiennes comme la liberté, la démocratie, les droits de la personne et la primauté du droit. Nous devons être aux côtés de nos alliés et affronter ceux qui sont contre ces valeurs.
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