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Parliament Suspended

[:en]The Trudeau Liberals were granted their dream scenario, last week, by the NDP: A suspension of Parliament.

In exchange for adopting an NDP policy, to provide 10 days of paid sick leave, New Democrats voted in favour of a Liberal motion to limit the debate over COVID-19 spending to four hours and then suspend Parliament until the fall.

To put that in perspective, the House would typically spend days or even weeks debating a normal budget, with spending increases of no more than $20 billion. Limiting the debate over spending an unprecedented $150 billion (which takes the Liberal budget deficit to somewhere in the region of $250 billion) to a mere four hours shows just how little the Liberals and NDP care about democracy.

To that end, the motion also eliminates the possibility of calling a confidence vote in the Liberal government.

Since he was first elected, Justin Trudeau has dodged parliamentary accountability. He habitually refuses to answer even the most mundane questions, and that’s when he actually shows up to work.

As a result, since the beginning of COVID-19, Justin Trudeau has enjoyed making announcement after announcement about new government programs and new spending, far from the scrutiny of the House of Commons.

Many readers will remember back in March when the Liberals tried to use COVID-19 to give themselves sweeping emergency spending powers without parliamentary oversight. Unlike the NDP, Canada’s Conservatives didn’t roll over and sell out. We said, “no”.

Conservatives recognize that COVID-19 has affected different regions of Canada in very different ways. As has the Liberal Government’s one-size-fits-all response. Canadians of all regions and all political stripes deserve to have their voices heard, expressed by their elected representatives in Parliament.

While work in our constituencies will go on and the House of Commons special committee on COVID-19 will continue to provide limited opportunities to question government actions, it does not provide the full scope of powers MPs normally enjoy. Under the current arrangement, MPs cannot introduce or debate private member’s bills or post order paper questions – written questions the government is obligated to respond to within 45 days. Opposition Days – days on the parliamentary calendar where opposition parties can set the agenda – are also postponed until September.

These are vital tools that MPs use on a regular basis to get results for their constituents.

Canadians expect their elected representatives to ask the tough questions, provide oversight, and keep one another accountable. The best forum for this is Parliament. That’s why, from the beginning, Canada’s Conservatives have maintained that Parliament is an essential service.

Sadly, the Liberals and NDP do not think so, and as a result, Justin Trudeau can continue to dodge the tough questions. This is a dream scenario for Justin Trudeau, because he clearly has no answers.[:fr]Le NPD a accordé aux libéraux de Trudeau leur scénario de rêve, la semaine dernière : une suspension du Parlement.

En échange de l’adoption d’une politique du NPD accordant dix journées de congé de maladie payé, les néo-démocrates ont voté en faveur d’une motion libérale limitant à quatre heures les débats sur les dépenses liées à la COVID-19, puis suspendant les travaux du Parlement jusqu’à l’automne.

Pour mettre les choses en perspective, la Chambre passerait normalement des jours, voire des semaines à débattre d’un budget ordinaire prévoyant une augmentation des dépenses de 20 milliards de dollars tout au plus. Limiter à quatre heures à peine les débats sur des dépenses sans précédent de 150 milliards de dollars (qui portent le déficit du budget libéral aux alentours de 250 milliards de dollars) montre à quel point le Parti libéral et le NPD font peu de cas de la démocratie.

Dans la même veine, la motion élimine aussi la possibilité de procéder à un vote de confiance à l’égard du gouvernement libéral.

Depuis sa première élection, Justin Trudeau a évité ses responsabilités devant le Parlement. Il refuse d’ordinaire de répondre à la plus bénigne des questions, quand il daigne même se présenter au travail.

Par conséquent et depuis le début de la pandémie de COVID-19, Justin Trudeau s’est plu à faire annonce sur annonce de nouveaux programmes gouvernementaux et de nouvelles dépenses, bien à l’abri du regard inquisiteur de la Chambre des communes.

Bon nombre de lecteurs se rappelleront que les libéraux ont tenté en mars d’utiliser la COVID 19 pour s’arroger d’énormes pouvoirs de dépenses d’urgence sans surveillance parlementaire. À la différence du NPD, le Parti conservateur du Canada n’a pas laissé faire et ne s’est pas laissé acheter. Nous avons dit non.

Les conservateurs savent que la COVID-19 a frappé les diverses régions du Canada de manière très différente, toute comme la réponse uniformisée du gouvernement libéral. Les Canadiens de toutes les régions et de toute allégeance politique méritent que leurs représentants élus au Parlement fassent entendre leur voix.

Même si les travaux se poursuivront dans nos circonscriptions et que le Comité spécial sur la pandémie de COVID-19 de la Chambre des communes offrira des possibilités limitées de remettre en question les mesures gouvernementales, cela ne donne pas aux députés l’ensemble des pouvoirs dont ils jouissent d’habitude. Dans le cadre du régime actuel, les députés ne peuvent pas déposer de projet de loi émanant d’un député ou en débattre ni présenter des questions à inscrire au Feuilleton, des questions écrites auxquelles le gouvernement est tenu de répondre dans les 45 jours. Les journées de l’opposition, c’est-à-dire ces journées du calendrier parlementaire au cours desquelles les partis d’opposition peuvent établir l’ordre du jour, sont aussi repoussées au mois de septembre.

Ce sont des outils essentiels que les députés utilisent régulièrement afin d’obtenir des résultats pour leurs commettants.

Les Canadiens s’attendent à ce que leurs élus posent les questions difficiles, assurent une surveillance et se responsabilisent les uns les autres. La meilleure tribune pour ce faire est le Parlement. C’est pourquoi, depuis le début, les conservateurs du Canada soutiennent que le Parlement est un service essentiel.

Malheureusement, les libéraux et les néo-démocrates ne le pensent pas et Justin Trudeau pourra donc continuer à esquiver les questions ardues. C’est un scénario de rêve pour Justin Trudeau parce que, de toute évidence, il n’a pas de réponses.[:]