Protecting Canadian Families from Repeat Violent Offenders
Last week, Prime Minister Stephen Harper announced our Government’s intent, in keeping with the commitment made in the 2013 Speech from the Throne, to introduce legislation to further protect Canadian families by ending the practice of automatic early release for repeat violent offenders.
Under the Corrections and Conditional Release Act, federal offenders serving fixed-term sentences are allowed to serve the final third of their sentence in the community under supervision and subject to conditions.
Our Government believes that this is the wrong approach when it comes to repeat violent offenders. Therefore, under the proposed legislation, these offenders will no longer be granted statutory release after serving only two-thirds of their sentence. These measures reflect our Government’s ongoing commitment to keep our streets and communities safe while ensuring that the rights of victims are placed over those of criminals.
With these amendments, repeat offenders will be exposed to correctional programming in penitentiaries for a longer period of time to change behaviour which contributes to reoffending.
This builds on our past measures to get tough on crime. We’ve strengthened sentences for sexual offences against children, serious gun crimes and impaired driving. We’ve enabled the courts to end sentence discounts for multiple murderers, and repealed the Faint Hope Clause which allowed offenders serving life sentences to apply for parole after 15 years.
Our latest measures to end automatic early release will build on our record by keeping repeat violent offenders in prison longer. The safety of Canadians will always be taken seriously by our Conservative Government.La semaine dernière, le premier ministre Stephen Harper a annoncé que, conformément à l’engagement pris en 2013 dans le discours du Trône, le gouvernement a l’intention d’adopter des mesures législatives pour protéger davantage les familles canadiennes en mettant fin à la libération anticipée automatique des récidivistes violents.
En vertu de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, les détenus sous responsabilité fédérale qui ont des peines d’une durée déterminée peuvent purger le dernier tiers de leur peine dans la collectivité sous surveillance et sous réserve de certaines conditions.
Le gouvernement croit que cette approche ne devrait pas s’appliquer aux récidivistes violents. C’est pourquoi, en vertu des mesures législatives proposées, les récidivistes violents n’auront plus droit à la libération d’office après avoir purgé les deux tiers seulement de leur peine. Ces mesures témoignent de l’engagement soutenu du gouvernement à assurer la sécurité des quartiers et des collectivités tout en faisant passer les droits des victimes devant ceux des criminels.
Avec ces modifications, les récidivistes pourront prendre part à des programmes correctionnels dans les pénitenciers sur une plus longue période de façon à pouvoir modifier les comportements menant à la récidive.
Ces mesures prennent appui sur d’autres mesures que nous avons déjà prises pour lutter contre la criminalité. Nous avons prévu des peines plus sévères pour les crimes à caractère sexuel commis contre des enfants, les crimes graves commis au moyen d’une arme à feu et la conduite en état d’ébriété. Nous avons fait en sorte que les tribunaux puissent mettre fin aux peines à rabais en cas de meurtres multiples et nous avons abrogé la disposition de la dernière chance, qui permettait aux contrevenants purgeant des peines à perpétuité de demander la libération conditionnelle après 15 ans.
Nos dernières mesures, qui mettent fin à la libération anticipée automatique, tableront sur nos réalisations en prolongeant la période d’incarcération des récidivistes violents. Le gouvernement conservateur prendra toujours au sérieux la sécurité des Canadiens.