The End of an Era: HRH Prince Philip Duke of Edinburgh, 1921-2021
[:en]I was deeply saddened on Friday to hear of the passing of His Royal Highness, Prince Philip, The Duke of Edinburgh.
Prince Philip was an icon, a great friend to Canada and a great gentleman.
To Her Majesty, Philip was more than a royal icon. He was the man she loved. The man who had been by her side for 73 years of marriage.
Said the Queen:
“He has quite simply been my strength and stay all these years, and I, and his whole family, and this and many other countries, owe him a debt greater than he would ever claim, or we shall ever know.”
Like many Canadians, and commonwealth subjects the world over, the Queen and Prince Philip have been a constant throughout my entire life. The Queen has always been the Queen, and Philip has always been there, respectfully, walking two steps behind.
Prince Philip was a man of humility, charm and humor—whose lack of political correctness I often found to be a welcome breath of fresh air.
Making his first official visit to Canada in 1951—with then Princess Elizabeth on her first Canadian tour—he would go on to visit Canada on more than 60 occasions.
Many of these visits were on behalf of the 38 Canadian public service groups, charities and military organizations he was patron of.
Prince Philip had a special love and respect for Canada, which began when he served as a naval officer in WWII and was impressed with the bravery of Canadian troops as they landed at Sicily.
One special mission for Prince Philip was encouraging personal achievement among young people. In his statement of condolence Conservative Leader Erin O’Toole noted that, since its inception in 1963, more than half a million Canadians have practiced excellence and learned about service and good citizenship through the Duke of Edinburgh’s International Award.
Her Majesty the Queen, and Prince Philip with her, have always lived a life of committed service to their people.
Despite having his own career as a naval officer, when his wife ascended the throne in 1952, Prince Philip recognized his life was now about one thing: supporting his wife in her duty to God and to her people. As he swore at her coronation, he would be her “liege man of life and limb.”
As one journalist pointed out last week, that made him a rarity in public life—then and now— the man walking two steps behind his wife.
Prince Philip’s loss will be felt, deeply, by Canadians.
As my Leader stated:
“A great man is gone. What remains is Prince Philip’s example for steadfast service during a life of obligation, and a legacy of discreetly performed good works through which our country will be blessed for years to come.”
My thoughts and prayers, and the thoughts and prayers of Canadians, are with Her Majesty and her family, as we grieve his loss, together.
God save the Queen.[:fr]C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris le décès de Son Altesse Royale, le prince Philip, duc d’Édimbourg.
Le prince Philip était une figure emblématique, un grand ami du Canada et un grand homme.
Pour Sa Majesté, le prince Philip représentait beaucoup plus qu’un personnage royal. Il était l’homme qu’elle aimait, l’homme qui est resté à ses côtés pendant leurs 73 ans de mariage.
Dans un discours, la reine a dit :
« Il est tout simplement ma force et mon roc depuis toutes ces années. Sa famille, ce pays et bien d’autres nations ont une dette envers lui, bien plus grande qu’il ne le laissera entendre et qu’il taira à jamais » [TRADUCTION].
Comme pour bien des Canadiens et sujets partout dans le Commonwealth, la reine et le prince Philip ont toujours fait partie de ma vie. La reine a toujours été la reine, et le prince Philip, toujours là, marchait respectueusement deux pas derrière elle.
Le prince Philip était un homme plein d’humilité, de charme et d’humour, dont le manque de rectitude politique était souvent rafraîchissant.
Après sa première visite officielle au Canada en 1951, lors de la première tournée canadienne de la reine Elizabeth, il est revenu nous voir à plus d’une soixantaine de reprises.
Bon nombre de ces passages se faisaient au nom des 38 groupes du secteur public, œuvres de bienfaisance et organisations militaires qu’il parrainait.
Le prince Philip nourrissait par ailleurs un amour spécial et du respect pour le Canada, car il a été impressionné par le courage de nos troupes lors du débarquement en Sicile durant la Deuxième Guerre mondiale à laquelle il a participé à titre d’officier de la marine.
Le prince Philip avait aussi pour mission particulière d’encourager la réalisation personnelle chez les jeunes. Dans son message de condoléances, le chef du Parti conservateur, Erin O’Toole, a fait observer que, depuis sa création en 1963, plus d’un demi-million de Canadiens ont atteint l’excellence et appris le civisme par l’intermédiaire du Prix international du duc d’Édimbourg.
Sa Majesté la reine, et le prince Philip, ont toujours consacré leur vie à servir leur peuple.
Lorsque son épouse a accédé au trône en 1952, le prince Philip a admis que, malgré sa propre carrière d’officier dans la marine, sa vie ne servirait désormais qu’à la soutenir dans l’exercice de ses devoirs envers Dieu et son peuple. Lorsqu’il a prêté serment à la cérémonie de couronnement de la reine, il lui a déclaré qu’elle sera sa « souveraine à la vie, à la mort ».
Un journaliste a souligné la semaine dernière un trait du prince, qui fait de lui un homme de la vie publique tout à fait d’exception – encore aujourd’hui. En effet, il marchait deux pas derrière son épouse.
Les Canadiens seront profondément affligés par le décès du prince Philip.
Comme le chef de mon parti l’a déclaré :
« Un grand homme nous a quittés. Ce qu’il reste est l’exemple du service dévoué du prince Philip pendant une vie d’obligations, et un héritage de bonnes œuvres discrètes pour lesquelles notre pays sera béni pendant de longues années ».
Mes pensées et mes prières, tout comme celle des Canadiens, accompagnent Sa Majesté et sa famille, dans ce moment de deuil commun.
Dieu protège la reine.[:]